Les nouveaux héros

Séraphin qui, même en se faisant agressé d'une telle manière, avait les yeux pétillants d'admiration. Mais punaise qu'est ce que qu'elle est cool cette héroïne ! Quelle poigne, quelle force, quel courage ! Elle plaisait en tout point au pitoyable héros qu'il était. En plus...Elle était plutôt jolie ~
Il se retourna vers son frère jumeau qui semblait ne pas avoir réagi à la scène.
- Et sinon toi ? comment ça se passe ta collecte d'argent ? Il faut vraiment que nous économisions pour nous acheter un VRAI chez nous...Les roulottes des gitans ne me suffisent plus...
Alors qu'il rêvait d'une douillette maison à Oakfielfd, il vit arriver un garçon qui se résigna à s'assoir à côté d'eux. - J'espère vraiment qu'il ne connait pas me réputation de Héros raté. - Puis le garçon sorti un livre qui l'interpela. "La Volonté du Héros", c'était un livre relatant diverse histoires de différents Héros de l'Albion. Il semblait que ce livre fut été précieux pour le garçon qui tira soudainement une tête digne de la mort de Lady Grey. Séraphin, prit lui aussi de sentiments mélancoliques sortit de sa poche un livre à la couverture pourpre et or intitulé en lettres dorée "Le Mythe d'Oakval". Lui et son frère on été abandonné par leur parents dans des circonstances étranges. Originaires d'Oakval, leurs parents restèrent inconnus et ne purent jamais connaitre leurs enfants. Le village Idyllique est désormais un champs de ruine et l'un des endroits les plus hantés de tout l'Albion. Plus aucune trace des habitants. Les deux garçons ont alors déduits qu'ils n'avaient tout simplement plus de parents depuis leur enfance. Séraphin se senti soudainement très très mal à l'aise avec son frère à qui la chance semblait sourire. Le Héros sirota silencieusement son Jus de Balverines en zieutant son frère et le garçon à sa gauche comme si il pouvait entendre le mépris. Séraphin devenait Parano...

Vanya se mit à sourire lorsque son frère posa la question de l'argent. Eh bien, il gagnait de plus en plus, attirant beaucoup de client à de différentes tavernes. Mais pas encore assez pour avoir une maison, bien entendu. C'était trop rêvait, seuls les adultes ayant un véritable métiers avaient cette chance.
-La collecte va bien. Je commence à me faire un nom ici. Ils m'appellent l'ange. C'est vrai qu'on a toujours eut ce petit air divin, toi et moi, n'est-ce pas ?
Il saisit sa harpe sans même attendre de réponse, sa question étant de tout manière rhétorique, puis se leva et se mit debout sur la table. Quelqu'un eut fait ça habituellement, on l'aurait regardé bizarrement, ou jeté dehors. Mais à peine Vanya s'éleva t'il que la foule cria.
-Une chanson d'amour !
-Nan nan ! La bière et les copains !
-L'aventure ! Conte nous de l'aventure !
-Bande d'idiots, les sujets qui valent aujourd'hui, ce sont les sujets politiques !
Tous se calmèrent quand la harpe fut utilisées. Quelques beaux sons en sortirent, avant que l'enfant commence son chant.
"Il était une fois un petit héro,
Maladroit, certes, mais toujours serviable,
La chance lui tournait souvent le dos,
Laissez moi vous compter cette fable."
"La tête pleine de bonnes intentions,
Notre héro se mettait à la tâche
D'aider toute une entière population,
Mais finissait souvent avec un client qui se fâche."
"Mais ce qui fait un homme, chers spectateurs,
Ce ne sont pas ses actions, mais plutôt ces choix,
Car sous les airs les plus malveillant, un bon coeur,
Se cache toujours au plus profond de soi."
La foule était calme. On pouvait tout de suite reconnaître les grands buveurs se reconnaître dans la chanson. "Ce n'est pas ma faute", se disaient-ils surement, "si ma femme pense que je la trompe : je suis juste maladroit". Vanya venait de donner à tout le monde une bonne excuse pour avoir péché. Comme si il venait de les lever de toutes leur noirceur, les excusant auprès de dieu, en leur disant simplement "ce n'est pas de votre faute". C'est pour cela que le garçonnet méritait le surnom "d'ange" : il était juste un enfant de Dieu, descendu sur Terre pour pardonner l'être humain. Tous était plus légers. Vanya tendit alors la main vers le haut, et le patron lui lança une bourse, qu'il attrapa à pleine main, avant de se rasseoir près de son frère.
-Ca te va pour manger, ça ?

Le gamin avec qui il parlait s'était fait emporté par une étrange femme qui disait le chercher car la mère de l'enfant était inquiète.
-Une famille ... et ... et moi est ce que j'ai une famille ? ... pourquoi mes souvenirs ne veulent pas revenir !
Découragé, Eikô se releva rentra dans Bowerstone et en passant devant une taverne, se nommant la vache et le corset, il décida de s'arrêter prendre un verre. Il entra commanda un verre puis il se dit qu'il n'avait pas encore ouvert la bourse qu'il avait substitué à cet homme qu'il avait écrasé. Il sortit la bourse l'ouvrit et vit alors un étrange bibelot en métal qui ne ressemblait à rien de ce que Eikô connaissait !
-Qu'est ce que c'est que cette chose ? ça se vend ?
Il le regardait sous toute les coutures tranquillement adossé au bar.

Sam entendant la chanson du gamin chuchota des mots mais sans aucun son il conclut simplement son chuchotement par un discret "Désoler". Mais l'homme se levant d'un coup partit quittant le pub d'un pas décidé , il tenait une carte sur laquelle était indiqué "Maregores".
Il fallait qu'il atteigne ces ruines, et pour ça, il allait y avoir quelque jours de voyage. Heureusement, il avait déjà réservé un bateau pour le départ : il prépara quelques affaires, qu'il avait déjà organisé il y a quelques temps, avant de rejoindre le bateau, qui partait dans quelques heures.
Ca allait être un long voyage.

» Let's Play Fable II [FR] [HD] - Chapitre 2 : Google et les 3 Héros