Un combat Titanesque [Shingeki no kyojin]

-Tu sais, si tu es fatigué tu n'es pas obligé de faire ça pour moi ! Va donc te reposer Javier, je me contenterai de l'entraînement des autres soldats ! Tu en as déjà beaucoup fait aujourd'hui.
-C'est bizarre, elle avait l'air plus détendue cette fois ci, peut être qu'elle à réussit à maitrisé sa timidité.
-Bon d'accord, n'oublie pas de te reposer aussi et qui sait peut être atteindra tu mon niveau.
Il fit demi tour à nouveau e se rendit dans son lit et se couchât, il ferma les yeux et s'endormis.

Atem souffla un coup lorsque Javier s'éloigna. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi elle ressentait une telle gêne face à Javier en particulier. Elle savait au fond d'elle que ce n'était pas seulement parce qu'il était fort. Il dégageait quelque chose qu'Atem semblait ressentir, il l'impressionnait. Elle se sentait gonflée de fierté par le simple fait qu'il lui parle. En y réfléchissant, elle se rendit compte qu'elle regrettait qu'il soit partit, et qu'elle aurait bien aimé passer un peu plus de temps à discuter. Elle tourna les talons, détachant son regard du couloir d'où Javier venait de disparaître et se rendit à la zone d'entraînement.

-Tu n'y arrivera jamais.
-tu n'es qu'un bon à rien.
-Tu n'es bon qu'à fuir.
-Tu es trop faible.
-Tu n'est qu'une mauviette.
Il y avait un enfant qui pleurait et autour de lui des gens riaient en le montrant du doigt tout en lui criant les même choses.
Javier sortit de son cauchemar.
-Ce n'était qu'un rêve
Le soldat sortit de sa chambre et se dirigea vers la cuisine, il se servit un verre d'eau.
Une fois le verre vide, il se dirigeât vers la sortie et là il s'assit à terre dos contre le mur.

Atem resta presque une heure assise à observer l'entraînement, mais au final elle n'en retint pas grand chose. Elle se leva, s'étira doucement et se dit qu'elle pourrait peut-être donner un coup de main à l'équipe médicale. Elle se dirigea donc vers la caserne et aperçut Javier adossé au mur. Elle s'approcha de lui et vint s'asseoir à côté de lui.

-Tu t'es bien reposé ? demanda-t-elle avec un sourire amical.

Elle remarqua ensuite qu'il ne semblait pas vraiment dans son assiette, elle s'empressa donc d'ajouter :

-Tout va bien ? Je te trouve un peu pâle...

-Tout va bien ? Je te trouve un peu pâle...
Javier sortit de ses pensées en entendant quelqu'un s'adresser à lui.
Il releva la tête et s'apperçu qu'il s'agissait d'Atem.
-Ha c'est toi, oui oui tout va bien ne t'en fait pas j'avais juste besoin de prendre l'air.Dit il en se relevant.
-Et toi tu as appris quelque chose?

Atem se releva en même temps que le soldat. Cependant elle n'était pas convaincue par sa réponse, elle sentait quand les gens n'étaient pas bien. Elle se dit alors qu'il avait peut-être une baisse de moral, chose plutôt normale par les temps qui court. Elle espéra donc lui changer les idées et lui redonner un peu d'énergie en discutant avec lui. S'il ne voulait pas lui dire son problème, c'était tout ce qu'elle pouvait faire.

-Non pas vraiment... répondit-elle. En fait j'ai surtout passé le temps. Vu que je ne peux pas faire grand chose dans mon état. Toi tu n'as jamais dû être blessé, n'est-ce pas ?

-Tu te trompe, des blessures je peux te dire que j'en ai eu, regarde
Il souleva ses vêtements et dévoila de nombreuses cicatrices.
-Beaucoup sont du à mon entrainement et d'autres à mes premières mission, je me souviens m'être cassé la jambe à ma 3eme mission, comme quoi j'ai appris de mes erreurs.
Il rabaissa son habit

Atem regarda les blessures que lui montrait Javier, certaines semblait plus grave que d'autres. Elle suivit ainsi les lignes des cicatrices des yeux jusqu'à ce que le soldat remette son T-shirt.

-Tu as tout de même réussis à progresser à un point inimaginable... J'aurais pu faire parti des gardes des portes si je l'avait voulu... Mais j'ai toujours adoré le bataillon d'exploration.

Elle rit doucement avant de poursuivre :

-Je crois bien que c'est mon père qui m'a donné cette affection. Quand j'étais petite il répétait sans cesse qu'il était bien heureux qu'il y ait le bataillon d'exploration. En grandissant j'ai compris que ses raison n'étaient pas des plus heureuse. Dans son esprit de médecin, les soldats du bataillon d'exploration se faisaient plus facilement blessé et cela lui donnait du travail. Mais même quand j'ai compris cela, j'ai continué d'apprécié le bataillon d'exploration. Quand mes parents sont morts je n'avais rien à faire, j'étais trop jeune pour me trouver un travail et je ne pouvais plus financer mon école. J'ai alors eu l'idée de rejoindre l'armée.

Elle s'interrompit et soupira en secoua la tête.

-Je suis désolée, je dois t'ennuyer avec mes histoires.

-Je suis désolée, je dois t'ennuyer avec mes histoires.
-Non absolument pas, ne t'en fait pas ce n'est rien, chacun fait ce qu'il veut de son histoire.Dit il en repensant à son passé. Il avait beau avoir de l'humour, il pouvait être sage.
-Sinon tu as besoin d'aide pour quelque chose? J'ai du temps à perdre.

Atem releva la tête vers Javier. Il semblait tellement sérieux, tellement sûr de lui. Il l'impressionnait réellement. Elle lui sourit et lui répondit :

-Pas spécialement non, en fait j'avais juste envie de discuter avec toi je crois. J'ai eu un peu de mal à m'intégrer quand j'ai rejoint le bataillon et comme tu es venu me voir spontanément... Je me suis dit que je pouvais aussi faire un effort en venant te voir... J'ai envie de sympathiser avec toi.

-Tu ne simpatiseras pas seulement avec moi, tu pourra aussi faire connaissance avec notre capitaine, la barbare, Emil et...Javier s'arreta brusquement dans sa phrase
-Largo, je ne l'ai pas vu depuis la fin de la mission est-ce qu'il était à l'entrainement?

Invité

Emil venait de sortir de son bain ou il s'était endormie, Emil vu au loin Javier et Atem parlait ensemble, prit d'une envie de faire une farce il s'approcha tout doucement d'Atem sans faire un bruit, Javier avait l'air très occuper à regarder Atem. Emil qui était très proche d'Atem posa sa tête sur son épaule.
-Bouh.

Largo avait été absent depuis la mission du titan colossale mais suite au résultat de recherche il avait été obligé de travailler quelque temps pour la garde civil. Largo était enfin rentré dans son bataillon
il entra dans la pièce où se trouvait Emile, Atem et Javier. Et commença à annoncer comme il ne l'avait apparemment pas vu.
-Je suis de retour, comment vous allez ?

Atem se raidit, d'un geste rapide elle saisit de sa main gauche le bras droit de son "assaillant", se retourna face à lui et lui faucha les jambe pour le faire ombre brutalement à terre et eu juste le temps de reconnaître Emil et de lui lâcher le bras avant que celui ci ne se brise sous le poids du soldat.

-Oh seigneur ! Excuse-moi Emil ! Je suis désolée ! Tu vas bien ?

Elle aida le garçon à se relever, confuse et désolée, elle lui épousseta rapidement les vêtements avant d'ajouter.

-Je suis désolée, vraiment désolée... Je... Je vais y aller.

Se sentant honteuse, elle marcha rapidement vers l'intérieur, laissant les deux garçons et Largo qui venait de les rejoindre.

Javier regarda Atem s'en aller.
-Mais où elle va?
Au même moment Largo arriva.
-Je suis de retour, comment vous allez ?
-Très bien et apparemment je vois que tu reviens d'entre les morts, tu étais où depuis la mission?

Atem marchait rapidement dans les couloirs, cherchant un refuge, un endroit au calme pour se poser. Elle rencontra alors Sylvester. En le voyant elle se stoppa net. Elle ne savait pas pourquoi mais une grande envie de pleurer lui vint soudainement. Elle avait envie de prendre le capitaine dans ses bras, de pleurer sur son épaule et de lui dire tout ce qu'elle avait sur le cœur.

-B-Bonsoir capitaine ! fit-elle pour éviter qu'un silence gênant ne s'installe. Vous... Vous allez bien ?

-Très bien et apparemment je vois que tu reviens d'entre les morts, tu étais où depuis la mission
-Je n'ai pas vraiment le droit dans parler même au capitaine je peux juste te dire que c'était en rapport à mes recherche. Bon moi je vais me reposer chez moi.
Largo sortit de la pièce mais il aperçu dans le couloir Sylvester et Antem
-Il ont l'air de bien s'entendre, bon moi je rentre...
Largo sortit dehors marchant en direction de chez lui.

Silvester se retourna, et croise le regard de...
Merde, c'était quoi déjà son nom ? Bon, tant pis. Il tomba nez à nez avec elle en tout cas.
-B-Bonsoir Capitaine ! Vous... Vous allez bien ?
La personne devant lui avait des yeux rouges, et gonflé. Elle semblait très triste, et il ne savait pas pourquoi. Surement à cause des blessés, des titans. En tout cas, ça semblait être la raison principale pour être triste maintenant.
-Moi, je vais... J'allais répondre bien, mais peut on vraiment aller bien quand des gens souffres ? Surtout quand il s'agit de mes hommes.
Il regarda la jeune femme dans les yeux. Elle semblait mal en point. Il pouvait tenter de faire quelque chose, non ?
-Qu'est-ce qui ne va pas ?

Atem écouta la réponse de son capitaine et le regarda dans les yeux, elle finit par comprendre d'où lui venait ce besoin de pleurer et de parler à Silvester : elle avait besoin de se confier, elle avait besoin d'une figure paternelle. À partir de là, le capitaine pouvait très bien faire l'affaire.

-J'ai l'impression de tout faire de travers depuis que je suis ici, j'avais pourtant l'impression d'être douée en arrivant, j'avais fini 13 ème de ma promotion, et pourtant je me rends compte que je ne sais pas gérer mon stress face au danger et par conséquent je fais des erreurs... J'aie un de mourir à présent alors qu'avant j'avais l'impression que cela m'était égal ! Je n'arrive même pas à m'intégrer ici et je me sens seule... Très seule... Je suis incapable d'aligner deux mots en présence d'un autre soldat, j'ai systématiquement l'impression que je vais dire une bêtise !

Atem essuya la larme qui venait de couler sur sa joue et poursuivit :

-Je me sens comme une incapable, quelqu'un qui ne sait pas s'occuper d'elle-même et qui a besoin des autres pour s'occuper d'elle alors que j'ai vécue seule pendant déjà deux ans, je commence à sentir le besoin d'avoir des amis que je n'arrive pas à trouver...

Silvester écouta la jeune fille se confiait, en y apportant la plus grande attention. Quand quelqu'un à quelque chose sur le coeur, il est dur de trouver une occasion de le laisser sortir. Elle, avait comprit qu'il fallait "balancer les règles" qui lui interdisaient de "s'étaler en publique", sous peine d'avoir les gens qui te regarde bizarrement. Elle avait au final trouvé la meilleure personne : Une personne qui n'en avait rien à foutre, et qui ne trouvais personne bizarre. Juste humain.
Le Capitaine Silvester.
-Je ne pense pas que tu ne puisse pas aligner deux mots en face d'un soldat : Il faut juste te lâcher, comme tu le fait maintenant. Dit-il en s'accoudant sur le mur. On part tous avec en tête l'idée qu'on a pas peur de mourir, surtout si c'est pour l'humanité. Mais tout être humain est égoïste, c'est naturel. Face à la mort, on se rend tous compte qu'on a quelque chose à perdre, et que ce soit pour l'humanité ou non, on a pas envie de perdre ces choses. C'est un reflexe humain tout ce qu'il y a de plus banal. Il faut juste réussir à l'accepter.
Il sortit un petit paquet de sa poche, et y prit une cigarette. Son paquet était bientôt vide, et il grimaça à l'idée de devoir en racheter : ces choses, là où ils vivaient, coutaient une petite fortune.
-Plus nos problèmes sont grands, plus on a besoin de soutien. Imagine que l'être humain est un récipient, un seau. L'eau, ce sont nos peurs, nos problèmes. Quand trop de problèmes arrive, donc, trop d'eau, on a besoin de plus de seau pour contenir. C'est pour ça qu'on est toute une armée. Un seul être humain ne supporterai jamais ce poid. Il "déborderait".
Le capitaine plaça la clope dans son bouche, allumant avec un petit briquet.
-Je peux être ton ami si tu le souhaite.

Atem se tut, elle ne parvenait pas à analyser le flux d'émotion qui la submergeait et elle finit par hocher la tête en signe d'approbation à la proposition de Sylvester tandis que les larmes débordaient de ses yeux. Elle finit par se laisser éclater en sanglot en n'en ayant plus rien à faire de ce qui pourrait lui arriver ou des conséquence de ses actes, elle entoura Sylvester de ses bras et pleura sur son épaule, laissant partir tout le stresse et toute la peur qu'elle avait accumulé ces derniers jours. À ce moment là, elle se moquait même de recevoir un molard de la part du capitaine.

Silvester la serra dans ses bras, mais retira la cigarette de sa bouche quelque instant, pour en laisser sortir une épaisse fumée odorante. Bon sang, ce que ça faisait du bien. Il la replaça ensuite, tout en éviter de brûler les cheveux de la jeune femme, même si il pourrait être amusant de la voir arriver le lendemain avec un trou noir dans les cheveux. Mais il s'agissait juste d'une idée volatile, qu'il n'avait pas du tout l'intention de réaliser : c'était méchant. Et il était méchant que avec les gens qui se portait bien mentalement. Pas avec les gens qui venaient pleurer dans ses bras.
-Ca va un peu mieux ?...

Largo était arrivé chez lui il commença à chercher ses notes dans ses étagères....mais il ne trouvait plus....il cherchait retournant son appartement....mais il n'y avait plus aucune trace de son travail
-C'est pas possible où sont elles !!! 3 ans de travail ça disparait pas comme ça !!!...ça doit surement
être le capitaine qui les à oui c'est ça...
Ce raisonnement était assez illogique sachant comme si Sylvester allait prendre une trentaine de notes chez quelqu'un juste pour le plaisir de les lire. Largo sortit chez lui et commença à se dirigé en courant vers les dortoir pour demander à Silvester s'il avait emprunté ses notes...mais il fut stoppé dans ça course par deux personne portant le blason de la garde civil...
-Je suis pressé qu'est que vous me voulez ?

Atem finit par se calmer et essuya ses joues humides de sa main.

-Oui... répondit-elle la voix tramblotante. Je me sens mieux... Ça fait du bien. Veuillez excuser mon comportement capitaine... Je vais prendre l'air, j'ai un peu chaud.

Elle s'écarta du capitaine et avança dans le couloir. Quelques pas plus loin, elle se retourna et interpella le capitaine.

-Capitaine ? Merci pour tout.

Elle reprit sa marche. Elle avait découvert un autre visage de son capitaine, une facette de sa personnalité qu'elle n'aurait jamais soupçonné. Elle sortit du bâtiment et s'assit sur les marches de pierre en tailleur, respirant l'air frais et se calmant de plus en plus.

Javier était resté avec Emil qui venait de se faire mettre au sol.
-Tu en aura tiré une bonne leçon je crois, il ne faut jamais énerver une femme, JAMAIS.Dit il en rigolant tout en posant sa main sur l'épaule d'Emil.
-Au fait, je ne t'ai pas encore remercier pour ton aide lorsque j'avais plus de gaz donc merci beaucoup je te redevrais ça.

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